сряда, юли 16, 2008

L’artiste et son milieu géographique

L’idée du « goût » musicale en Europe n’adresse pas le goût personnel de l’individu, mais un idéal sur-musicale qui souligne l’identité nationale d’un compositeur et son rôle réel ou imaginaire dans la société.

Quand Schönberg inventa le méthode dodécaphonique il dit : « J’inventai un méthode qui assura la dominance de la musique allemande pour le prochain siècle. » Il fut conscient de son rôle de représentant de l’intelligentsia allemande et, en effet, de son rôle de quelqu’un qui VIT l’histoire comme un de ses créateurs, et ne l’observe pas simplement à distance comme témoin.

En Europe aujourd’hui le modernisme, un dernier rejeton l’expressionisme qui fut un dernier rejeton du nationalisme attend que Ferneyhough meure. Évidemment, l'influence de Stockhausen, le roi de Darmstadt, continuera pour un beau temps – comme chaque tradition européene, – mais c’est Ferneyhough, nommé « le dernier moderniste », qui décrit meilleur le fait que la plupart d’Europe ne réussit pas à dépasser le 20eme siècle à l’heure comme Carter le fit deux fois dans sa vie jusqu’à date.

N’ayant un sense d’appartenance culturele qui a résister les tests du temps, et en chérchant une telle appartenance consciemment ou inconsciemment, les compositeurs des Amériques remplacent fréquemment leurs nécessitées artistiques héritées d’Europe en attribuant les idées philosophiques – réels ou imaginaires – à leurs oeuvres. Parfois ils attribuent une différente idée artistique à chanque oeuvre – un signe claire qu’ils manquent un objectif de long terme, mais aussi une manière de se réinventer et de stimuler leurs imagination d’une façon inimaginable pour leurs collègues d’Europe.

L’idée d’une « école » musicale peut fleurir en Europe plutôt qu’en Amérique, où l’individualisme regne suprême. Aujourd’hui l’education musicale en Europe se trouve à la fin du modernisme qui sera éradiqué par le décès de Ferneyhough. L’éducation en musique en Europe n’a pas produit l’idée d’un doctorat. L’idée d’une diplôme universitaire en musique à l’exterieur des conservatoires traditionnelles fut née à Boston University et l’idée d’un doctorat – à Princeton. Une education universitaire invite une ouverture d’esprit et une égalité en ce qui concenre l’admission d’idées qui est très difficile à trouver en Europe, où l’histoire de la musique dépend du dévelopment des idées liées à l’identité nationale vues par le prisme de la comprehension individuelle concernant la culture (paideia) locale.

On n’a pas besoin de s’inquieter des compositeurs et artistes moyens qui observent l’histoire comme témoins sans la vivre en écrivant de la musique qui reste indescernable de celle écrite par leurs compatriotes. Ils restent des artistes moyens, comme la plupart des représententes d’une société restent moyens, i. e., « typiques ». Une grande partie d’eux écrira seulement de Gebrauchtsmusik (des séries, des sonnérie téléphoniques, des jeux d’ordinateur, musac, etc.) la solution de carrière géniale de Satie et de Hindemith concernant tout le monde qui apprend comment composer de musique générique aux conservatoires en payant es hauts frais pour le service qui couvrent les salaires des professeurs.

Malheureusement dans le milieu d’art l’offre dépasse la demande. Cependant, si on cherche à l’intérieur, on trouvera une demande qui ne pourra jamais être dépassée par l’offre. C’est une demande qui se nourrit de la nécessité interne d’un artiste à écrire comme un acte de volonté libre, un acte qui exprime une vision de la spiritualité. Chaque oeuvre est un testament de cette volonté, une acte d’affirmation contre un monde qui lutte quotidiennement pour préserver sa spiritualité. C’est elle qui nous fait humains.

Alors, nous avons une bonne raison de rester optimistes.

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